Comment jouer avec son enfant autiste : 3 jeux simples (animaux, nourriture, train)

Comment jouer avec son enfant autiste : commencer simple, puis structurer le jeu

Trois idées de jeux concrets (animaux, nourriture, train) pour aider votre enfant autiste à entrer dans le jeu, développer l’interaction, l’imitation et l’initiation, en partant de choses très simples.

Beaucoup de parents aimeraient jouer avec leur enfant autiste, mais au moment d’initier le jeu, leur enfant… s’en va. Et quand il reste, les parents ne savent pas par où commencer. Ou, comme l’enfant dans la vidéo ci-dessous, il ne joue pas : il préfère regarder les lignes droites du bureau, du lit ou des rails.

👉 Cliquez ici pour voir la vidéo :
https://youtu.be/KcL2_qor_9s

Cette vidéo est un extrait de ma formation en ligne : vous voyez environ 30 minutes d’un jeu qui, en réalité, a duré une heure. Pendant que vous regardez, je commente ce qui se passe et j’explique pourquoi je fais telle ou telle chose, pour que vous puissiez ensuite le reproduire avec votre propre enfant.

C’est logique que vous, les parents, souhaitiez jouer avec votre enfant. Instinctivement, vous savez que le jeu est un outil formidable pour développer :

  • l’interaction,
  • l’attention partagée,
  • la communication,
  • l’initiation,
  • l’imagination,
  • le lien parent–enfant.

Mais pour que cela fonctionne, il faut commencer simple. Très simple. Plus simple que ce que vous avez sans doute déjà tenté.

Ayez confiance : il vaut mieux commencer trop simple que trop difficile. Et j’ai vu tellement de fois que lorsque le parent suit ces conseils, le jeu commence enfin à fonctionner – alors qu’avant, rien ne prenait.

Dans cet article, nous allons voir comment jouer avec votre enfant autiste avec trois jeux concrets :

  • 1. un jeu très facile avec des animaux 🦒🐯,
  • 2. un jeu à table avec de la nourriture en bois (« J’ai faim ! »),
  • 3. un jeu plus structuré avec un train 🚂.

Jeu 1 : un jeu très simple avec des animaux (idéal pour débuter)

Quand un enfant a du mal à entrer dans le jeu, il faut commencer avec des actions très claires, très visibles, et presque pas de langage.

Les animaux Playmobil ou Duplo sont parfaits pour cela : ils permettent de créer des micro-scénarios rapides, très amusants, et faciles à comprendre. Et la plupart des enfants s’intéressent aux animaux de la jungle.

Voir les jeux en vidéo : des exemples concrets pour vous aider

Il est souvent plus facile de jouer avec son enfant autiste quand on peut d’abord voir des exemples concrets. Dans ces playlists gratuites, je montre comment je joue avec les enfants, comment j’introduis un animal, comment je fais les bruitages, comment j’attends qu’ils initient…

Regardez quelques vidéos avant de jouer avec votre enfant : cela vous aidera à voir le niveau de simplicité à utiliser, comment attendre le bon moment, et comment garder le jeu vivant sans poser de questions.

Exemple 1 : le jeu de la poursuite (très facile) 🐯🦒

Vous attendez que votre enfant prenne un tigre dans sa main, et qu’il soit au moins un peu tourné vers vous. Ne faites pas de bruit, ne l’appelez pas, ne lui donnez pas de consignes.

Peut-être qu’aujourd’hui, vous avez l’habitude de faire du bruit ou de l’appeler pour attirer son attention. Ici, on fait l’inverse : on attend silencieusement qu’il porte son attention spontanément sur vous.

C’est exactement ce que nous voulons renforcer : le fait qu’il vienne vers vous de lui-même.

Au moment où il vous regarde, vous prenez une girafe. Vous ne demandez rien. Vous ne posez pas de question. Vous ne dites pas « On fait quoi ? » ou « Qu’est-ce que c’est ? ».

Beaucoup de parents posent ces questions, mais elles nuisent souvent à la motivation de l’enfant pour jouer. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez lire ma recherche sur l’effet de poser des questions aux enfants pendant le jeu (2012) :
https://www.carolinepeters.fr/etude-questions-jeu-enfants-autistes

Au lieu de cela, vous faites quelque chose de très simple et très clair :

Vous dites (ou criez un peu) : « Au secours ! Il va me manger ! »

Et vous faites courir votre girafe dans l’autre direction pour s’échapper. Surveillez du coin de l’œil si votre enfant vous court après. Ne courez pas trop vite (il doit pouvoir vous poursuivre), mais pas trop lentement non plus (il faut que ce soit amusant).

Très souvent, l’enfant va :

  • courir après votre girafe,
  • essayer de vous attraper,
  • rire,
  • participer.

C’est un début d’interaction, exactement ce que nous voulons.

Continuez avec d’autres animaux tant que votre enfant participe. Dès que sa participation diminue, il est temps d’arrêter le jeu.

Exemple 2 : le jeu du danger (anticipation et surprise)

Vous tenez un animal dans votre main. Lorsque votre enfant porte spontanément son attention sur vous, vous regardez autour de vous et dites calmement :

« Heureusement, il n’y a pas de lion ici… »

Ensuite, vous « découvrez » un lion :

« Oh non ! Au secours ! »

Et vous vous mettez à courir.

Ce type de jeu fonctionne très bien, car il mélange :

  • de la surprise,
  • beaucoup d’émotions,
  • peu de langage,
  • beaucoup d’action.

De nombreux enfants adorent ce jeu.

Exemple 3 : renversement des rôles (construction du scénario social)

Une fois que les jeux précédents fonctionnent bien, vous pouvez essayer d’inverser les rôles. Cette fois, c’est vous qui chassez.

Vous dites par exemple :

« J’ai faim ! Est-ce qu’il y a quelque chose à manger ici ? Ah oui, un éléphant ! »

Vous courez vers l’éléphant. L’enfant se sauve. Vous créez ainsi un jeu de poursuite inversé.

Ce type de jeu est excellent pour développer :

  • la flexibilité,
  • l’initiation,
  • la communication non verbale,
  • l’imagination,
  • la capacité à varier les rôles et à jouer avec d’autres enfants.

Exemple 4 : le combat rigolo (jeu social très apprécié)

Un autre jeu que beaucoup d’enfants aiment : les animaux se battent. Ne faites pas durer le combat trop longtemps. Quand votre enfant a fait « assez » d’efforts, vous tombez par terre en faisant un énorme bruit dramatique.

Très souvent, après vous avoir vu faire, l’enfant finit par tomber lui aussi, en imitant votre « mort » avec beaucoup de plaisir.

Ces moments favorisent :

  • l’imitation,
  • l’attention à l’autre,
  • la synchronisation,
  • le plaisir partagé.

Pourquoi ce jeu simple marche si bien ?

Parce qu’il est :

  • clair,
  • visible,
  • très répétitif,
  • amusant,
  • physique,
  • social,
  • sans pression.

Et surtout : votre enfant n’a pas besoin de comprendre un long scénario pour participer. Il doit simplement vous suivre, puis, progressivement, initier à son tour.

Jeu 2 : « J’ai faim ! » — idéal à table, avec des fruits en bois

Ce jeu est parfait pour les enfants qui aiment manipuler la nourriture en bois, pour ceux qui restent un peu à table, et pour les enfants qui répondent bien aux jeux très courts et très visuels.

C’est un excellent jeu pour travailler :

  • l’imitation,
  • l’attention conjointe,
  • l’initiation,
  • la compréhension des gestes,
  • la flexibilité,
  • les premières séquences sociales.

Étape 1 : je montre l’exemple (je fais semblant de manger)

Vous êtes assise à table avec votre enfant, un panier ou une assiette de fruits (ou autres aliments) en bois devant vous.

Vous ne dites rien. Vous ne demandez rien.

Vous prenez simplement un fruit en bois, vous le mettez devant votre bouche, et vous faites semblant de le manger de manière un peu théâtrale :

« Miam miam ! »

Vous exagérez la mastication. Vous montrez votre plaisir avec le visage. Vous faites ça de temps en temps, pas trop, pour que ce soit naturel.

Le but ici est d’observer si l’enfant vous regarde, vous imite, ou montre simplement un petit signe d’intérêt.

Même une toute petite réaction est suffisante.

Étape 2 : j’ouvre grand la bouche (demande non verbale simple et efficace)

Quand l’enfant vous regarde ou vous imite un peu, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Vous ouvrez grand la bouche, vous la pointez avec votre doigt, et vous dites, de manière exagérée :

« J’ai faim ! J’ai faim ! »

C’est tellement clair, tellement visuel, que même les enfants :

  • peu verbaux,
  • non verbaux,
  • ou peu initiateurs

comprennent ce que vous attendez.

Ce que l’enfant va faire

Très souvent, l’enfant va :

  • prendre un fruit en bois,
  • le mettre dans votre bouche.

À ce moment-là, vous faites semblant de le manger joyeusement, puis vous attendez pour voir s’il vous en redonne un.

Étape 3 : varier légèrement (le « pas bon ! »)

Quand le jeu marche bien, vous pouvez ajouter une petite variation très amusante.

L’enfant vous donne un fruit, vous faites semblant de le manger, puis soudain vous le recrachez et vous dites :

« Beurk ! Pas bon ! »

La plupart des enfants trouvent cela hilarant.

Cela développe :

  • l’attention conjointe,
  • la flexibilité,
  • la compréhension de la surprise,
  • la capacité à suivre de petites variations dans le jeu.

Étape 4 : inverser les rôles (nourrir l’enfant)

Quand votre enfant est bien engagé, vous pouvez essayer une nouvelle étape.

Vous prenez un fruit, vous le tendez doucement vers sa bouche et vous observez :

  • Est-ce qu’il fait semblant de manger ?
  • Est-ce qu’il fait un bruit ?
  • Est-ce qu’il rit ?
  • Est-ce qu’il ouvre un peu la bouche ?

Il n’a pas besoin de « jouer parfaitement ». Même un petit geste, comme avancer légèrement la tête, ouvrir un tout petit peu la bouche, ou prendre le fruit avec la main, est déjà une participation.

Pourquoi ce jeu fonctionne si bien ?

Parce qu’il est :

  • très visuel,
  • très simple,
  • très court,
  • social,
  • rythmé,
  • basé sur l’imitation,
  • riche émotionnellement.

Et surtout, il offre énormément de petites opportunités d’initiation spontanée. L’enfant peut :

  • vous donner un fruit,
  • attendre votre réaction,
  • vous regarder,
  • imiter,
  • faire un bruit,
  • tendre la main vers un fruit,
  • vous en redonner un, etc.

C’est un jeu idéal pour développer les premières compétences sociales. N’oubliez pas de vous arrêter lorsque l’enfant semble moins motivé qu’avant, et de ne pas tomber dans les consignes (« donne-moi… », « fais… »).

Jeu 3 : quand l’enfant vous suit, vous pouvez passer au jeu structuré : le train 🚂

Une fois que votre enfant est capable de :

  • suivre votre action,
  • rire,
  • imiter spontanément,
  • rester avec vous quelques minutes,

… vous pouvez passer à un jeu un peu plus compliqué.

Le train est l’un des meilleurs outils pour cela. C’est aussi le jeu que vous voyez dans la vidéo au début de l’article.

1. Créez une routine très simple (la clé du succès)

Voici la séquence de base :

  • 1️⃣ Le train avance,
  • 2️⃣ Vous dites : « Stop ! »,
  • 3️⃣ Vous attendez environ 3 secondes,
  • 4️⃣ Vous arrêtez le train,
  • 5️⃣ Vous dites : « C’est parti ! »,
  • 6️⃣ Vous attendez encore 3 secondes,
  • 7️⃣ Vous appuyez sur le bouton,
  • 8️⃣ Le train redémarre.

On suit toujours le même schéma : on dit, on attend, on montre / on fait. Cette petite pause de 3 secondes est très importante pour laisser à l’enfant la possibilité de réagir et d’initier avant que vous ne fassiez l’action.

Vous répétez exactement la même chose, 3 à 8 fois. C’est répétitif, prévisible et structuré. C’est parfait.

Ensuite, à chaque arrêt, vous ajoutez une étape :

  • « On prend de l’essence ! »
  • Vous attendez 3 secondes,
  • Votre bonhomme met de l’essence,
  • Vous faites gloug gloug gloug,
  • Vous dites : « C’est parti ! »
  • Vous attendez 3 secondes,
  • Vous appuyez sur le bouton et le train redémarre.

2. Ce que l’enfant va commencer à faire

Avec cette routine simple, l’enfant peut commencer à :

  • dire « Stop ! » avant vous,
  • arrêter le train quand vous dites « Stop ! »,
  • dire « C’est parti ! » à votre place,
  • appuyer lui-même sur le bouton,
  • anticiper le moment où il faut mettre de l’essence,
  • initier une partie du jeu.

Progressivement, vous pouvez tester ceci : le train avance, vous dites simplement « Stop ! » et vous ne faites rien. Vous attendez 3 secondes. Votre enfant peut alors arrêter le train lui-même. Plus tard, vous pouvez aussi arrêter le train, dire « C’est parti ! » sans appuyer sur le bouton, attendre, et le laisser appuyer lui-même.

Si l’enfant n’est plus motivé, vous arrêtez de jouer et vous rangez le train. On ne force pas.

3. Les trois niveaux d’évolution dans ce jeu

Dans ce jeu du train, on peut vraiment voir une progression naturelle en trois niveaux :

  • Niveau 1 : je dis et je montre : vous dites « Stop ! » ou « On descend ! », vous attendez 3 secondes, puis vous faites vous-même l’action avec votre bonhomme (et même avec le sien, s’il ne vous suit pas encore), comme dans la vidéo quand je descends du train la première fois.
  • Niveau 2 : je dis mais je ne montre plus : vous dites « Stop ! », vous attendez 3 secondes, et vous laissez à l’enfant la possibilité d’arrêter lui-même le train avant vous. Idem pour « On descend ! ». S’il ne le fait pas, vous le faites. À la fin de la vidéo, vous voyez qu’il fait descendre son bonhomme du train sans que je lui donne l’exemple d’abord.
  • Niveau 3 : l’enfant initie : l’enfant commence à dire « Stop ! » ou « C’est parti ! » tout seul, à arrêter le train ou le démarrer sans que vous le disiez. Il prend l’initiative. C’est ce que vous avez pu voir au début de la vidéo : il venait d’arrêter le train quand je disais « Stop ! », j’en parle à sa mère. Puis on voit qu’il dit « Stop ! » puis le fait. Sa mère rit de joie : elle ne l’avait jamais vu faire cela.

Ce jeu ne sert donc pas seulement à jouer : il apprend aussi à l’enfant, de manière naturelle, à suivre des consignes simples, à se préparer à l’action et à prendre des initiatives dans un cadre rassurant et ludique.

4. Ajoutez progressivement des éléments

A. Ajouter un personnage

Le train s’arrête. Votre bonhomme monte dans le train. Vous ne demandez jamais à l’enfant de le faire. Vous montrez, simplement.

B. Ajouter un deuxième personnage

Vous placez un autre bonhomme près de l’enfant. Vous faites monter le vôtre. S’il n’imite pas, ce n’est pas grave. Vous continuez. S’il se démotive, vous arrêtez la séance. Mais dans la plupart des cas, avec la répétition, s’il s’amuse, il finit par vous imiter.

C. Ajouter une maison

Vous arrêtez le train et dites : « On est arrivé à la maison ! On descend ! »

Vous descendez votre bonhomme et vous attendez qu’il fasse de même. S’il ne le fait pas encore, vous le faites pour lui et vous passez à l’étape suivante après quelques secondes :

  • le bonhomme va au lit,
  • vous faites des bruits de ronflement,
  • vous faites « TRING ! » (réveil),
  • vous le faites sauter du lit,
  • vous remettez le bonhomme dans le train.

Répétez cette petite scène 2 ou 3 fois. Plus vous êtes expressif (ronflements, réveil bien marqué), plus il y a de chances que l’enfant suive et s’engage.

D. Ajouter le parc d’attraction

Vous dites : « On est arrivé ! » et vous arrêtez le train.

Votre bonhomme descend. Vous attendez pour voir si votre enfant fait descendre le sien. S’il descend aussi, vous allez ensemble au trampoline, au toboggan, à la balançoire…

Vous faites simplement des bruits qui accompagnent les actions (sauts, glissades, balancement). Vous observez ce que fait votre enfant avec son bonhomme, et vous le suivez. De temps en temps, vous imitez ses actions avec votre propre personnage.

5. Ce que l’enfant apprend grâce à ce jeu

Grâce à ce type de jeu structuré, l’enfant apprend à :

  • comprendre une routine,
  • se préparer à l’action,
  • suivre une séquence,
  • s’arrêter et attendre,
  • suivre de petites consignes intégrées au jeu,
  • initier une étape,
  • anticiper un événement,
  • partager une petite histoire,
  • jouer à deux,
  • utiliser le langage dans le contexte du jeu (« Stop ! », « C’est parti ! », « On descend ! »),
  • développer l’attention et le plaisir conjoint.

C’est un apprentissage profond, social, émotionnel et interactionnel.

Les erreurs à éviter dans ces jeux

  • trop parler,
  • poser des questions,
  • donner des consignes directes (« fais-ci », « donne-moi… »),
  • expliquer ce qu’il doit faire au lieu de le montrer dans le jeu,
  • corriger l’enfant,
  • changer trop vite la routine,
  • lui dire les phrases qu’il « devrait » dire,
  • faire un scénario trop long,
  • laisser l’enfant prendre votre animal ou votre bonhomme (il joue alors les deux rôles tout seul),
  • laisser le jeu à libre disposition en dehors de vos moments de jeu partagé (il risque de préférer jouer seul avec).

Ce que vous devez faire pour réussir

  • garder les actions très simples,
  • faire des routines qui se répètent,
  • répéter les mêmes phrases clés (« Stop ! », « C’est parti ! », « On descend ! », etc.),
  • respecter le schéma « on dit, on attend (3 secondes), on montre / on fait »,
  • initier au début, puis suivre l’enfant lorsqu’il commence à initier lui-même,
  • utiliser très peu de langage,
  • utiliser beaucoup de bruits et d’intonations,
  • être expressif,
  • attendre quelques secondes pour laisser à l’enfant la possibilité d’initier.

Conclusion : commencer simple, puis enrichir

Pour jouer avec un enfant autiste, commencez toujours par :

  • des jeux très simples (comme les animaux),
  • des routines prévisibles,
  • très peu de langage,
  • des actions visibles et amusantes.

Quand l’enfant vous suit dans ce type de jeu, il devient rapidement capable de :

  • vous regarder,
  • anticiper,
  • participer,
  • initier,
  • inventer,
  • entrer dans un véritable jeu partagé.

Et c’est là que la magie opère. C’est là que le lien se construit. C’est là que la communication se développe naturellement.

💡 Et si ces jeux vous semblent encore trop difficiles pour le moment, commencez simplement avec les dominos sociaux que j’ai partagés récemment.
👉 Vous pouvez trouver l’article ici :
https://www.carolinepeters.fr/lesdominossociaux

Important : ce que cet article ne remplace pas

Les idées et jeux présentés dans cet article sont issus de ma pratique et de mon expérience avec de nombreux enfants autistes. Ils ont pour but de vous donner des pistes concrètes pour jouer avec votre enfant et enrichir vos interactions au quotidien.

Cependant, ils ne remplacent pas :

  • un avis médical ou paramédical,
  • un diagnostic posé par une équipe spécialisée,
  • un accompagnement individualisé adapté aux besoins spécifiques de votre enfant.

Chaque enfant est unique. Si vous avez des inquiétudes concernant le développement ou le comportement de votre enfant, parlez-en à votre médecin, à une équipe spécialisée ou à un professionnel formé à l’autisme. Les jeux proposés ici doivent toujours être adaptés au rythme, aux envies et aux limites de votre enfant.

Aller plus loin : apprendre à structurer le jeu au quotidien

Si vous souhaitez être guidé pas à pas pour mettre en place ce type de jeux au quotidien avec votre enfant, découvrir d’autres scénarios concrets et savoir comment adapter les jeux à son profil, ma formation en ligne vous accompagne étape par étape. Elle vient de commencer : vous pouvez toujours vous inscrire et suivre les deux premières sessions (il y en a 12 au total) en replay avant que nous reprenions en direct le 16 janvier. Dans la formation, vous avez accès à des extraits plus longs de vidéos de jeu (comme celle de ce blog), avec mes explications en direct pour comprendre précisément quoi faire, quand, et pourquoi.

Découvrir la formation pour jouer avec son enfant autiste

Accessible à votre rythme, avec des vidéos, des exemples concrets et des supports téléchargeables pour vous aider à passer à l’action.

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