
Et si la clé n’était pas de le faire parler… mais de se reconnecter ?
Ce soir, j’aimerais partager avec vous un témoignage qui me touche profondément.
C’est l’histoire d’Anne-Sophie et de son fils Maël — une histoire de transformation, de patience, et surtout… de connexion.
Parce qu’au fond, avant même d’apprendre à communiquer, nos enfants ont besoin de se sentir compris, rejoints, vus.
Et c’est ce qui change tout.
Le parcours d’Anne-Sophie et Maël
Quand Maël était en milieu ordinaire, il était souvent seul. Il n'avait jamais eu de vrais copains. Il ne parlait pas, il s’isolait beaucoup. Et moi, je me battais tous les jours, avec l’espoir qu’il puisse un jour communiquer. Mais plus je m’acharnais, plus je m’épuisais… et plus j’avais l’impression que Maël s’éloignait de moi.
Alors quand j’ai entendu parler de la semaine intensive, je me suis dit que j’allais peut-être avoir des conseils, une vision professionnelle. Ce que je voulais à l’époque, c’était qu’il puisse parler. On ne comprenait pas ce qu’il voulait. C’était mon objectif : qu’il communique verbalement.
Mais rien ne s’est passé comme prévu. Le moment le plus difficile, ça a été quand on a commencé le programme Watch’n Learn. Et il n’y arrivait pas. Je me suis dit : on ne va jamais s’en sortir. Il ne pourra jamais se faire comprendre. Il sera toujours dépendant de nous. Et là, j’ai eu un gros coup de mou. Je me suis vraiment dit : si même ça, ça ne fonctionne pas… on n’a plus de roue de secours.
Et pourtant, c’est ça qui nous a poussés vers autre chose.
Caroline nous a conseillé d’intégrer le RDI entre les semaines intensives. Alors toutes les deux semaines, on se retrouvait devant notre ordinateur, on partageait nos vidéos, et on recevait du feedback. Et là… tout a changé.
J’ai compris que le plus important, avant même de parler, c’était d’être en relation. Qu’il fasse attention à la personne qui est en face de lui, à l’environnement. J’ai compris qu’on lui en demandait trop. Qu’il fallait ralentir, l’observer, se mettre à son rythme. J’ai lâché les protocoles, j’ai lâché les attentes. Et là, quelque chose de magique s’est produit.
Aujourd’hui, Maël est transformé.
Il est heureux. Il a des copains. Il joue au baby-foot, il sort pendant les pauses, il fait des bêtises avec ses amis. Il a trouvé sa place. Et à la maison ? Il prend des initiatives. Je commence une liste de courses ? Il va chercher le carnet, il note ce dont il a besoin. Un jour, je me demande à voix haute s’il reste des yaourts. Il ouvre le frigo, regarde, et me dit : “Il en reste trois.” Et ça, ça n’existait pas avant.
Moi aussi, j’ai changé. Avant, je mettais trop de pression. Je voulais trop. Aujourd’hui, je suis attentive. Je suis moins exigeante. Et Maël s’ouvre. Il est plus autonome. Il peut raconter ses journées. Il essaie de comprendre son environnement. Et ça… c’est ce qui compte.
Je recommande la semaine intensive, vraiment. Mais surtout, je recommande le suivi derrière. Parce que la semaine, c’est juste le début.
Et s’il y a quelque chose que j’aimerais dire à tous les parents, c’est que rien n’est jamais perdu. Nos enfants ont plein de possibilités. La communication non verbale est tellement plus riche qu’on ne l’imagine. C’est une vraie libération — pour eux, et pour nous.
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